Le monde est pressé.
Tout va vite.
On n’a plus le temps quand on est grand.
L’enfant joue.
Le temps n’est rien pour lui :
«puisqu’on ne le voit pas, il n’existe pas !»
La grand-mère tricote dans son coin,
Elle collectionne des petits bouts de temps...
Qui n’a pas eu cette sensation des jours qui s’accélèrent ou rapetissent, ce temps qui file et qu’on ne voit pas passer ?
Le temps que l’on prend, ou celui qu’on ne prend pas.
Toutes ces choses qui nous empêchent de nous asseoir sur une chaise plus de deux minutes.
Et puis les bons moments qu’on ne se laisse pas le temps de vivre parfois...
Le temps s’impose à nous. A moins que ce ne soit nous qui décidions de son espace ?
« Il nous fait marcher sur un fil tendu entre ce que l’on veut et ce que l’on doit faire... »
Céline Gouel
Retour des écoles :
“Etrange, impressionnant, peur, magique, beau, drôle bien....”
“Pouvoir aborder le temps d’une manière différente et ainsi compléter le programme scolaire.” “Beau spectacle. Techniques différentes et poétiques. Très beau.
Bons comédiens, bonne mise en scène.”
“adapté pour des élèves de cycle 3.”
“Beaucoup de poésie. Dimension philosophique de l’histoire. Dynamisme des spectateurs.” “C’était bien, ça nous a plu.”
Jauge indéfinie
Plateau : 8m d’ouverture x 8m profondeur (minimum)
Fiche technique (contacter la cie)
Création novembre 2013
SOUTIENS FINANCIERS / AIDES A LA CREATION
SOUTIENS / ACCUEILS THEATRES
Accueil en résidence :
- Commune de Pont d’Ouilly du 25 février au 01 mars 2013
- La Chapelle St Louis (Rouen) : du 18 au 22 mars 2013
- Le Moulin (Louviers) : du 07 au 12 avril 2013 (présentation d'étape le 30 avril 2013)
- Festival ”Graine de Public” (St Pierre les Elbeuf) du 23 au 30 avril
- Ateliers Intermédiaires (Caen) du 28 juin au 1er juillet et les 11 et 12 juillet (présentation le 1er juillet)
- Théâtre du P'tit Ouest (Rouen) du 15 au 21 septembre
- Invitation de l'ODIA Haute Normandie au Salon d'Artistes Normandie-Picardie le 3 octobre 2013 (Charles Dullin - Rouen)
"Peut-être que le monde va trop vite, fonçant tête baissée vers des lendemains obscurs et incertains…
Peut-être qu’on ne sait plus où sont les urgences… et si même il y a urgence…
CONTRETEMPS…
Il y a là : le père qui joue de la contrebasse, la mère qui court, vole, nage dans le brouhaha de sa vie…
Et un petit garçon qui rêve, toutes voiles dehors, que le temps s’immobilise rien que pour lui…
Le temps d’une caresse, d’une histoire, d’une chanson à l’unisson.
Mais le dieu Chronos, à moins qu’il ne s’agisse de la grand-mère qui sait mieux que personne retrouver les délices de l’enfance, mais le dieu chronos a plus d’un tour dans son sac.
Fragment par fragment, dans les lumières oniriques de Jean Claude Caillard, la réalité peu à peu se dissout dans l’imaginaire du petit garçon.
Et sur le fil rouge de la vie, tenu à bout de bras par une grand-mère marionnettiste, une autre vie peu à peu se dessine, posant délicatement, au pied d’un arbre, dans la coquille d’un escargot, l’essentiel de la vie : le temps d’aimer."
DFC
(Dominique Flo Chambrier)
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Les Affiches de Normandie - 18/12/13 - Luis Porquet